Genel

L e C o n t r a t.

Anal

L e C o n t r a t.L’arrivée : L. descend du taxi passe la porte tambour et se dirige d’un pas décidé vers l’accueil. Elle connait ce palace pour y avoir déjeuné à maintes reprises. Malgré le contexte elle apprécie toujours ce hall immense, ces fauteuils posés devant de ravissantes petites tables qui attendent patiemment qu’un client fortuné s’y prélasse. Elle est toujours émerveillée par le carrelage noir et ivoire qui forme un échiquier géant et sur lequel elle prend plaisir à progresser dans une parfaite diagonale. Elle aime le bruit de ses escarpins sur le marbre lisse. Elle a toujours aimé ce claquement sec qui souligne une entrée réussie. Elle a toujours aimé ces arrivées qui provoquent les regards d’envie de celles qui n’ont pas comme elle une élégance féline. Parvenue au comptoir elle est arrêtée par l’index que le concierge, en ligne avec un client, soulève à son intention. Elle attend. Cette attente l’irrite. Attendre n’est pas son fort, cet index toujours dressé qui lui fait rater son arrivée l’agace encore plus. Le concierge s’exprime en allemand la conversation semble vouloir durer, peut-être la réservation d’un de ces princes de Bavière exigeants et excentriques? Elle se regarde dans le reflet de la glace. Par le jeu des miroirs du hall elle se contemple de dos en train d’attendre devant ce grand dadais. Elle reconnaît que cette robe a bien été choisie et la met en valeur. Elle n’a jamais aimé les dos nus, trop vulgaire à son goût, à présent elle se dit que lorsque tout cela sera terminé elle songera à en porter plus souvent . La main tendue par le concierge la tire de sa rêverie. Il n’a toujours pas raccroché, et tout en poursuivant avec son interlocuteur, il lui présente une petite enveloppe. Surprise elle s’en empare après avoir vérifié qu’elle lui est destinée. Elle l’ouvre et lit : «installez-vous face aux ascenseurs et attendez que l’on vous sonne » L. repère les ascenseurs, s’y rend et choisi un fauteuil non loin. Elle s’assied, croise ses longues jambes et attend pensive. Elle aurait préféré qu’il lui soit communiqué un numéro de chambre qu’elle fasse ce que l’on attend d’elle et que toute cette affaire soit terminée. Au lieu de cela la voilà en train d’attendre qu’on la sonne ! Comme une domestique d’un autre siècle…Elle a envie d’une cigarette, sortir lui est impossible elle risque de rater elle ne sait quoi, fumer dans ce hall est interdit et dans un Palace elle risque de déclencher une esclandre avec une vieille américaine qui ne manquera pas de surgir dès la première bouffée. Elle qui était si calme et si décidée, la voilà nerveuse, elle se sent observée par les rares clients assis çà et là. Elle regarde la grande horloge de l’entrée. Voilà seulement vingt minutes qu’elle a pénétré dans ce palace et il lui semble que le temps s’est arrêté. Son regard est attiré par un serveur qui se dirige droit sur elle. Il porte un plateau d’une main et de l’autre une enveloppe identique à celle que lui a donné le concierge. Arrivé devant sa table, il s’incline, pose l’enveloppe devant elle puis d’un geste ample y dépose un verre de cognac. Elle s’apprête à refuser mais son prénom calligraphié sur l’enveloppe lui confirme qu’il ne s’agit pas d’une erreur, et puis le serveur à déjà tourné les talons et disparu derrière une colonnade. Elle regarde l’enveloppe, puis le verre, à nouveau l’enveloppe, hésite, et saisi le verre. Il s’agit bien de cognac. Elle n’est pas fan mais celui-ci arrive au bon moment et il est excellent. Le feu qu’elle sent descendre dans sa gorge lui fait du bien. Elle est revigorée. Ce n’est qu’à la deuxième gorgée qu’elle se saisit de l’enveloppe, en tire un petit carton sur lequel elle lit «courage!». Elle n’a pas le temps de réfléchir à la teneur de ce message, la porte de l’ascenseur s’ouvre, un groom en sort. Il tient haut un panneau sur lequel elle à peine le temps de lire son nom qu’il s’éloigne déjà en agitant une clochette qu’il fait tinter tantôt à droite, tantôt à gauche. Elle se lève d’un bond, le ratt**** et se fait connaître. Aimable le petit homme lui tend un message et s’éclipse. Elle regagne sa place, s’installe devant sont verre, déplie la feuille, lit et se fige. Les instructions sont claires, cependant elle relit encore la courte phrase : «ôtez votre culotte, remettez là au concierge qui en échange vous donnera la clef de la chambre où vous êtes attendue.» Elle est parcourue d’une grande bouffée de chaleur, ses mains sont subitement devenues moites. Fuir ! Passer la porte et courir loin de cet endroit, tout effacer. C’est sa première pensée. Mais elle n’a pas ce choix, alors autant en finir et vite. Elle repère la porte des toilettes, s’y dirige d’un pas détaché, elle y pénètre et se retrouve dans un espace tout en marbre et dorures. Il y a là une grande femme brune qui s’applique devant le miroir à refaire le dessin de sa bouche. Leurs regards se croisent. A peine le petit signe de tête de bienséance exécuté qu’elle s’engouffre dans le cabinet devant elle. Bien qu’étant dans l’un des meilleurs palace de la ville l’endroit est pour le moins exiguë. Elle aurait du choisir la porte d’à côté pour les personnes handicapées, elle ne serait pas là à se contorsionner pour ôter le minuscule string qui lui a été livré avec la robe et les escarpins. Derrière la porte elle entend la femme brune ôter le capuchon d’un crayon de maquillage. Comme elle aurai aimé être seule en cet instant. Elle a enfin réussi à ôter minuscule string et s’aperçoit qu’elle n’a pas de sac pour le dissimuler. Elle maudit l’organisateur de cette soirée, il n’y a qu’un homme pour interdire à une femme de se munir d’un sac ou encore d’une pochette. Décidée, elle glisse le petit bout d’étoffe dans sa poitrine puis pour faire bonne mesure tire la chasse d’eau et sort. Elle se poste à son tour devant le deuxième miroir à côté de la femme qui termine à présent de poser du mascara. L. fait couler l’eau et se lave les mains concentrée sur ce qu’elle doit faire par la suite. Le bye bye joyeux que lui lance la grande dame brune en sortant la sort de ses pensées. Toujours penchée, elle lève les yeux, et constate dans le miroir son décolté laisse voir le string qu’elle a glissé un peu trop rapidement entre ses seins. Honteuse elle comprend l’air amusé de la grande américaine. Restée seule elle le pose devant elle et plie délicatement l’étoffe de fine dentelle de manière à ce qu’elle ne forme plus qu’une petite boule qu’elle fait disparaître dans sa main fermement serrée. Une grande inspiration, elle sort et la voilà qui se rend vers le comptoir cul nu sous sa robe de mousseline où le concierge la regarde arriver. Alors qu’elle s’approche sure d’elle, elle cherche une formule simple, claire, directe. Rien ne se présente, cet air mielleux, ce petit sourire de laquais, elle ne voit que cela. Elle doit trouver la bonne attitude. Arrivée devant le comptoir en acajou, le concierge s’incline légèrement et lui demande : «que puis-je pour vous madame ?» Elle prend le parti de ne rien dire, l’air hautain elle tend le bras et lui présente sa main ouverte. Pour quelqu’un qui verrait la scène se dérouler au loin, rien d’anormal ne transparaitrait. L. parfaitement maquillée, dans sa robe rouge debout sur de haut escarpins vernis tend son bras vers le concierge qui se saisi dignement d’un petit objet noir, se retourne, le glisse dans un casier situé derrière lui et remet à la jeune femme une clef magnétique. Elle prend son air le plus digne possible, serre la petite carte magnétique dans sa main et se dirige vers les ascenseurs. Elle sent le regard lourd du concierge posé ses reins, elle sait que le tissu de cette robe laisse deviner ses fesses nues et elle repousse à nouveau l’idée de quitter cet endroit en courant.La chambre 821 : Elle entre dans le premier ascenseur, regarde le numéro inscrit sur la carte, lit le 821. Elle cherche le bouton du 8ème étage. Sur le panneau de commande, la rangée de bouton s’arrête au 7 pas de 8. Elle sort et pénètre dans le deuxième ascenseur, cherche sur le panneau le numéro 8 qu’elle ne trouve pas. Alors qu’elle s’apprête à ressortir pour prendre le 3ème ascenseur la grande femme brune de tout à l’heure entre à son tour. Elle tient une carte magnétique entre ses doigts et sans lui prêter la moindre attention elle la glisse avec nonchalance dans une fente située au bas du panneau de commande. Un huit rouge apparaît sur le petit écran, les portes se referment et l’ascenseur entame sa montée. Heureusement que cette américaine est entrée, elle concevait mal l’idée de retourner voir le grand escogriffe derrière son comptoir acajou pour lui demander comment monter au huitième étage, passer pour une trainée auprès de cet homme probablement, mais pas pour une gourde à qui il est nécessaire d’expliquer le fonctionnement d’un ascenseur…La montée est silencieuse, hormis cette musique aseptisée en bruit de fond il n’y à pas un son. L. évite le regard de la grande femme brune et fixe devant elle.Elle se revoit il y a deux jours dans son bureau du 40 ème étage. «Il y a toujours une solution». C’est ce qu’elle a dit à la voix au téléphone. Plus exactement elle se souvient avoir dit «je suis certaine que l’on peut trouver une solution, tout problème a sa solution». Elle a toujours excellé dans les négociations à haut niveau. C’est là son talent, en plus de son flair pour les investissements. C’est ainsi qu’elle a réussi aussi rapidement qu’elle a gravi les échelons et c’est pour cela qu’elle est l’une des meilleure. Mais cette fois elle a commis une erreur. Une faute à 10.000.000 $. «Qu’en pensez-vous?» Poser des questions directes fait également partie de ses talents, l’essentiel est de ne pas avoir peur des réponses. La voix au loin dans le combiné a claqué, ferme et sans appel «Soyez à notre disposition durant 8 heures dans l’hôtel de notre choix, la dette sera immédiatement effacée et nul n’en saura jamais rien.», elle a marqué un temps avant de répondre. Beaucoup de questions sont venues à son esprit, elle n’en a formulé qu’une seule «que devrais-je faire?», «ouvrez-votre broîte mail, prenez connaissance du marché, puis transmettez votre réponse» et la voix a raccroché. Elle a ouvert sa boite mail, lu les instructions, lesquelles étaient limpides, elle devra se rendre là où un taxi la mènera et accepter tout ce qui lui sera demandé durant huit heures. Le contrat ne pourra être exécuté que dans sa totalité, un seul refus de sa part au cours ces 8 heures et il serai rompu. Elle a répondu au mail ce simple mot : «j’accepte» et 48 heures après la voilà dans cet ascenseur qui grimpe lentement vers le 8ème étage. Elle se dit que ce temps passé dans ce petit espace sera cela en moins à donner à la voix. Elle regarde l’écran, il affiche le 7, plus qu’un niveau. Elle observe la main de la grande américaine qui joue à faire passer la carte magnétique de doigts en doigts. Elle apprécie sa dextérité, et reste fascinée par ces longs doigts fins aux ongles vernis qui se passent la carte l’un à l’autre. Elle remarque aussi ce rouge à ongle, elle le trouve original et joli, elle se dit qu’elle devrait elle aussi se faire les ongles plus souvent. Elle n’a pas senti de secousse mais la petite sonnette de l’ouverture de la porte la replace dans la réalité. Elle est arrivée. L’américaine sort la première, puis elle sort à son tour, et la suit à distance. Leurs chambre doivent être contiguës, elle a observé que le numéro de la grande brune est le 822. L’étage est silencieux, sur les murs de petites appliques lui donnent un aspect feutré. Les chambres se situent sur un seul côté, l’ascenseur se trouve au centre de ce qui semble former un grand rectangle. Au sol un long tapis rouge couvre un carrelage noir qui dépasse de chaque coté. Au dessus de chacune des portes un spot éclaire les numéros de chambre. 822, l’américaine glisse sa carte dans la serrure et disparaît. L fait encore quelques pas et arrive à la porte suivante le numéro 821. «finissons en!» comme elle l’a vu faire elle glisse la carte qui ouvre la porte, la referme et pénètre dans une pièce éteinte. D’une main en tâtonnant elle cherche l’interrupteur, ne le trouve pas, elle pose ses deux mains sur les murs, sans plus de succès. Soudain une lumière illumine la chambre. Elle reste debout déconcertée par la singularité de l’espace dans laquelle elle a pénétré. Il s’agit d’une sorte de pièce toute en longueur, recouverte du sol au plafond d’un tapis rouge identique à celui du couloir. La pièce ne comporte pas de fenêtres elle ressemble à un large couloir. L’éclairage assez vif provient du plafond. La lumière est diffusée par une plaque opaline qui en fait le tour. L. s’avance lentement. Les murs sont espacés d’environ 4 mètres l’un de l’autre. Plaqués aux murs de chaque côté, six larges miroirs se font face, trois de chaque côté. Ils sont posés à mi hauteur tous les 2 mètres et lui renvoient une image d’elle tronquée à hauteur de buste. Chaque miroir est surplombé d’un éclairage qui délimite ainsi un espace lumineux qui lui est propre. Elle remarque aussi de larges barres verticales posées à leur extrémités. Elle traverse la pièce en une dizaines de pas, déroutée par cet endroit insolite. Alors qu’elle arrive au bout, un bruissement la fait se retourner. Elle voit au sol une enveloppe qui a été glissé sous la porte. Elle traverse la pièce en de grande enjambée, s’accroupit, prend la missive et toujours dans cette position lit : «Au signal vous irez vous positionner face au miroir qui vous sera indiqué. Vous y agripperez les deux barres métalliques de chaque côté, vos jambes seront écartées et vous veillerez à conserver cette position. Pour vous y aider vous trouverez au sol deux repères noirs dans lesquels vous y positionnerez vos talons. L’ouverture de la porte est commandée à distance, il est prévu que vous passiez 60 minutes dans cette pièce, néanmoins vous n’en sortirez que lorsque nous jugerons votre prestation satisfaisante. Le temps supplémentaire ne sera bien entendu pas décompté du temps que vous nous devez. A présent relevez votre robe, maintenez en le bas dans votre bouche et marchez au milieu de la pièce en attendant le signal».Prise d’une soudaine panique, elle se relève vivement, insère maladroitement la carte magnétique dans la serrure appui sur la poignée mais rien ne se produit la porte reste close, elle réessaye, retourne la carte mais une petite lumière rouge sous la serrure indique qu’elle n’arrivera pas à l’ouvrir. Elle prend de profondes inspirations à la suite pour retrouver son calme. En un court instant elle réussi à se reprendre, replie la lettre d’instructions, s’accroupit, la pose au sol y pose délicatement pardessus la petite carte magnétique rendue inopérante. Ses gestes sont lents et mesurés, pourtant elle sent son cœur qui frappe contre sa poitrine. Elle se redresse, toujours face à la porte, se penche en avant, att**** le bas de sa robe et la glisse entre ses dents. Ainsi découverte jusqu’à la naissance des seins elle se retourne et fait face à cette pièce mystérieuse entourée de miroir. Le rouge de sa robe contraste avec la blancheur de sa peau. Le tissu ainsi maintenu dans sa bouche forme un écrin autour de son ventre. Il souligne le galbe de ses hanches découvertes et met en valeur ses cuisses fuselées que prolongent ses escarpins vernis. Elle avance dans la pièce, comme il le lui a été demandé. Elle se sent offerte, à chaque fois qu’elle passe devant l’un des miroir, elle jette à la dérobée un regard et voit ses jambes dénudée, elle voit les poils de son pubis, elle a honte de se montrer de la sorte. L’étoffe qu’elle tient serrée entre ses dents lui provoque une sorte de sourire forcé. Elle marche lentement. Ce n’est qu’après être arrivée au mur opposé à la porte qu’elle s’aperçoit que l’éclairage de la pièce a été modifié. Le plafonnier diffuse à présent une lumière tamisée, des spots disposés au centre dessinent au sol un chemin lumineux. Cet éclairage lui donne l’impression d’être un mannequin qui défile sur un podium. Elle arrive à nouveau à la porte, rien ne s’est passé, aucun signal. Elle se retourne repars et se souvient de la fin du message : elle doit rester 60 minutes, toute minute supplémentaire ne sera pas décompté, elle entame déjà son troisième passage et si rien ne se produit lorsqu’elle sera rendue au bout de cette pièce elle estime qu’il se sera écoulé 10 bonnes minutes depuis qu’elle a pénétré dans l’endroit. Elle arrive au mur du fond, se retourne et rien ne se produit. Elle doit agir, c’est peut-être à elle de déclencher une réaction, après tout… Inspirée par le tapis rouge et les spots qui l’éclaire, oubliant sa nudité qu’elle exhibe, elle pose ses mains à plat sur ses hanches qu’elle découvre un peu plus, se cambre légèrement et progresse ainsi en direction de la porte. Bien droite, la robe largement relevée, toujours maintenue entre ses dents elle avance. Elle se sent obscène, mais elle continue déterminée. Elle se regarde à peine dans les glaces, elle entrevoit une silhouette qui marche les mains sur les hanches le sexe en avant. Lorsqu’elle se retourne, l’éclairage de la pièce a de nouveau été modifié. L’intensité du faux plafond a baissé, la lumière est plus douce, presque ocre, les spots du centre ont eux aussi baissé légèrement et seul un miroir reste éclairé par la lumière qui le surplombe. Il s’agit de celui du fond sur la droite. Elle va devoir à nouveau traverser la pièce. L’instant qu’elle attendait est enfin arrivé. Elle est anxieuse, cette situation la met mal à l’aise, elle sent ses genoux qui faiblissent. En réalité elle redoutait ce moment, ce signal. Elle veut une gorgée de cognac, elle ne veut pas être là, elle veut que tout cesse. Mais elle reste debout le bas de sa robe entre les dents. Elle fixe le miroir devant lequel elle devra se positionner, elle regarde la distance qu’il lui faut à nouveau parcourir la chatte exposée, les mains sur les hanches et ce rictus qu’elle est obligée d’afficher pour maintenir cette robe qui la découvre. «courage!» Elle se souvient du message et s’avance, en se déhanchant. Alors qu’elle progresse, elle voit qu’une petite trappe se découvre sous la glace. Lentement une main en sort. L. continue d’avancer, son cœur s’accélère, elle ne peut détacher son regard de cette main dont les doigts s’agitent et l’invitent à approcher. Elle progresse et fixe la main, elle voit une main d’homme, il porte une chemise blanche à bouton de manchette. Elle regarde les doigts fins qui lui font signe de s’approcher, elle les sent impatients et gourmands. Elle arrive face à la glace. Comme elle l’a lu dans les instructions elle empoigne les barres posées de part et d’autre du miroir, elle cherche du regard les repères pour ses pieds et y pose délicatement les fins talons de ses escarpins. Elle se trouve ainsi cambrée, les jambes écartées, le sexe exposé au dessus d’une main inconnue. Elle se voit dans la glace, bras écarté, toujours ce sourire que provoque la robe entre ses dents, elle voit son regard paniqué, ses joues en feu, elle distingue sa jugulaire qui bat au rythme de son cœur qui s’affole. Elle aperçois furtivement entre ses jambes, le poignet, la manche de chemise, une paume et des doigts. Soudain ils frôlent sa cuisse. Ce contact la surprend, elle sursaute, parcourue d’un frisson de répugnance, elle lâche la robe tenue entre ses dents et dans un réflexe elle serre les genoux. La main se retire vivement à travers la trappe qui se referme. La lumière au dessus du miroir s’éteint. Les spots qui tracent le chemin à travers la pièce sont rallumés. Elle reste quelques secondes debout bras ballants, bouche bée surprise par le changement brusque de l’éclairage qui a accompagné la fermeture de la trappe. Elle fixe la trappe, la main n’en sort pas, elle comprend alors que tout est à refaire. Elle se penche en avant, repositionne le bas de sa robe entre ses dents, se place au centre de la pièce, les mains sur les hanches et elle reprend sa traversée impudique. Elle sait que les minutes comptent, elle doit faire réapparaître la main, elle doit se contenir. Arrivée face à la porte elle espère que la lumière tamisée se fera à nouveau. Mais rien ne se passe. Elle entreprend une nouvelle traversée et décide de s’exposer un peu plus. Elle pose dorénavant ses mains plus en arrière, sur ses reins, presque sur ses fesses qui se dénudent légèrement par la posture, elle se cambre et ralenti encore plus sa marche. Elle lève le menton et laisse entrevoir la base de ses seins. Elle décide de marquer une courte pose à chacun de ses pas. Arrivée à mi-parcours, elle constate avec satisfaction que sa stratégie paie, l’atmosphère de la pièce change à nouveau, l’intensité lumineuse baisse pour laisser place à l’éclairage précédent. Elle continue sa progression toujours en marquant un temps d’arrêt entre chaque pas. Elle voit la trappe s’ouvrir enfin et la main réapparaître. Elle lui fait signe de l’index de s’approcher. Puis se sont les cinq doigts qui s’agitent avec avidité. Elle arrive face à eux, et reprend sa position comme précédemment devant la glace, les jambes écartées, les mains accrochées aux barres de chaque coté. Cambrée elle regarde son reflet. Elle attend, elle contient sa honte, et se prépare au contact étranger. Le dos de la main frôle sa cuisse. Elle agrippe plus fermement les deux barres pour ne pas encore fléchir malgré la répulsion que lui procure ce contact. Comme elle ne réagit pas la main rassurée l’effleure à nouveau. Elle s’amuse des sursauts qu’elle provoque en frôlant l’intérieur de ses cuisses. Elle passe d’une jambe à l’autre, et la touche toujours du dos de la main. La robe dans sa bouche étouffe les petits cris de surprise qu’elle ne peut contenir à chacun de ses contacts. La main cesse. L. pense un court instant que c’en est terminé qu’elle a disparue à travers la trappe et qu’elle peut se retirer. Mais un doigt se met à lui caresser l’intérieur de la cuisse, là où sa peau est si douce. Cette caresse est différente. Il ne s’agit plus d’effleurements mais d’une caresse répétée. Elle comprend que le doigt est en train de tracer quelque chose sur sa peau. Elle ferme les yeux, se concentre et tente de suivre la pulpe de ce doigt qui glisse. C’est alors qu’elle déchiffre les signes sur sa peau nue. Le doigt est en train de former lentement le numéro 821. Elle perçois distinctement les deux boucles üsküdar escort du «8», puis le «2» qui forme comme un «S» et enfin le «1» que la doigt termine par une petite barre horizontale à sa base. La main entame une lente remontée, et reproduit inlassablement le chiffre 821. Au gré de son inspiration elle passe d’une cuisse à l’autre. La sensation de ce doigt qui l’effleure est étrange, presque plaisante. Sa respiration s’accélère, elle sent ses mains moites sur la barre, elle serre sa prise, elle ne veut pas glisser. Malgré elle, elle se sent descendre, ses genoux se plient, elle sent des frissons remonter le long de ses jambes, elle résiste, tandis que la main poursuit sa remontée le long de ses cuisses offertes. Comme lassée de ces tracés elle quitte ses cuisses pour se poser sur ses fesses. Au contact de cette main appliquée sur son cul, elle ne peut s’empêcher de pousser sur ses talons et se contracte sur la main qui semble se plaire sur ses fesses. Elle ne sait comment réagir, jamais elle n’a eu le cul flattée par une main inconnue, jamais elle ne s’est offerte de la sorte. Elle se sent parcourue de tremblements qu’elle tente de maitriser, elle veut se défaire de ce contact. Elle sent la chaleur de cette main sur sa peau, elle est embarrassée d’être touchée de la sorte. Soudain les doigts quittent sa croupe rebondie et se glissent entre ses cuisses en direction de ses lèvres exposées. Son cœur s’emballe. La caresse est lente et précise. Elle cesse de respirer et fixe son visage dans la glace. Elle sent chacun des doigts passer avec lenteur sur sa chatte mise à disposition. La main arrive sur son pubis. Elle est fourragée par ces doigts vicieux, alors qu’elle sent encore dans sa chair leur contact sur sa vulve. Les doigts cessent de s’intéresser à sa pilosité et repartent vers son cul que sa position l’oblige à tenir cambré. A nouveau ce contact, ces cinq doigts écartés qui s’avancent, qui passent sur ses lèvres et ne s’arrêtent que sur ses fesses qu’ils flattent encore. Elle voudrait rester immobile, ne pas marquer de réactions, mais elle n’arrive pas à maitriser son bassin qui se tend à chacun des passages, ni sa respiration qui devient de plus en plus forte et soulève sa poitrine qui tend la fine étoffe. Après avoir caressé ses fesses, la main reprend son trajet et repasse à nouveau sur sa chatte. Elle s’humidifie sous ces passages qui se succèdent. Elle a honte de sentir qu’elle mouille sous ces doigts. Ils jouent sur son pubis, avec ses poils, ils se plaisent sur ce triangle soyeux qu’il mettent en désordre, ils s’y roulent et s’y perdent, puis repartent en sens inverse retrouver sa partie charnue. Passablement échauffée, elle se cambre lorsqu’elle les sent approcher de ses lèvres. La main passe entre ses cuisses, son bassin imprime un lent mouvement sous ses va et vient. Elle sent sa chatte devenir très humide. Comme pour l’en convaincre la main cesse et descend le long de sa cuisse. Elle reconnaît à présent sans peine le chiffre 821 que dessine sur sa peau un doigt suintant de sa mouille. Elle entend sa respiration de plus en plus bruyante à travers l’étoffe insérée dans sa bouche. La main se plaque à nouveau sur ses fesses et se dirige posée bien à plat en direction de son ventre. La caresse est plus appuyée, la paume écrase lentement ses lèvres, en passant la main appuie son médius sur le capuchon de son clitoris. Électrisée, elle ne peut se contenir et laisse échapper un petit gémissement. Elle sent une vague qui monte. Les doigts trempés sont arrivés sur sa toison et repartent sans attendre vers ses fesses. Le va et vient se poursuit, elle serre les dents, les yeux mi-clos. Elle ne sait pas depuis combien de temps dure le massage de sa chatte par cette main anonyme. Elle commence à ressentir entre ses jambes cette brulure caractéristique qui l’inonde et lui rempli le ventre. Au bout d’un instant la main s’arrête, les doigts glissent une dernière fois sur ses replis intimes et elle entend la trappe s’ouvrir sous elle et la main disparaît. Elle reste dans sa position, cuisses écartées, elle tente de reprendre le contrôle de sa respiration. Elle se sent ouverte et trempée. L’éclairage s’intensifie, le chemin lumineux est à nouveau au centre de la pièce. Elle met un temps à retrouver ses esprits puis, elle comprend que sa marche doit reprendre. Elle se redresse, et réfrène l’envie de s’essuyer l’intérieur.Elle se place au fond de la pièce, sa robe toujours entre ses dents. A l’intérieur ses cuisses sa mouille tiède lui rappelle les 821 qu’ont tracé les doigts habiles. Ses premiers pas sont moins assurés. Elle a remis ses mains sur ses reins, et avance avec une pause à chaque pas, elle se donne une contenance. Pourtant c’est un tourbillon dans sa tête. Elle cherche à analyser ce qui vient de se passer, elle peine à rassembler ses pensées. Elle sent son sexe gonflé. Elle ressent encore ces allées et venues obscènes sur sa vulve, elle sent toujours la main posée sur son cul. Elle a chaud dans le ventre. Elle aurait voulu être terminée. Elle est frustrée d’un plaisir qu’elle a senti monter et qui ne lui a pas été accordé. Elle se sent rabaissée de s’être offerte ainsi à ces caresses impudiques et dans cette posture si avilissante. Arrivée à la porte elle se retourne, l’éclairage n’a pas changé. Elle décide de rajouter encore à sa démarche. Maintenant, à chaque arrêt qu’elle marque, elle pivote ses hanches en direction d’une rangée de miroir, puis de l’autre. Elle présente son sexe dénudé. Pour elle il ne fait pas doute qu’il s’agit de glaces sans tain derrière lesquelles elle se sait examinée. Le signal ne tarde pas à récompenser son initiative. L’éclairage baisse, les miroirs s’éteignent hormis celui du fond opposé au premier dont la trappe s’abaisse à son tour. Elle poursuit sa lente progression, et continue à s’offrir à la vue des autres miroirs. La nouvelle main au-dessus de laquelle elle devra s’écarter se présente à son tour. Encore trois pas et elle sera arrivée devant le miroir éclairé. Elle l’observe à distance. Cette main ne lui plait pas. Encore deux pas. Elle serre les dents et sent l’étoffe dans sa bouche. La main de l’homme qui se présente à travers la trappe est large et trapue. Les doigts sont épais. Elle lui fait songer à la main d’un comptable obèse ou n’importe quel autre gratte papier d’une obscure administration. Elle semble inerte, la paume vers le haut elle est dans l’attente. Encore un pas à faire. Les doigts grassouillets n’ont toujours pas bougé. L. est arrivée. Elle est impressionnée par la robustesse de cette main qui contraste avec la précédente. Elle écarte les jambes, place ses talons dans les repères et agrippe les barres de part et d’autre du miroir. Elle attend cambrée, rien ne se passe. Le plaisir qu’elle a pu ressentir il y a quelques instant a laissé place à une sourde appréhension. Elle attend le contact. Elle se prépare a être touchée dans son intimité, elle redoute les instants qui vont suivre. Elle fixe le miroir comme pour deviner le visage du propriétaire mystérieux de la main qui se trouve entre ses cuisses mais elle ne voit que le sien, que sa bouche barrée du tissus rouge de sa robe. Elle voit ses yeux remplis d’angoisse quand, subitement, la paume remonte vivement et la main trapue se plaque sans ménagement sur sa vulve. Elle voit dans la glace son air surpris, ses yeux grands ouverts. La main se referme sur ses chairs encore humides et les compriment. L’impression qu’elle ressent est atroce. Les doigts se resserrent. Du regard elle lance à la glace une supplique, mais rien n’y fait, la pression augmente, elle se cambre, cela n’a pour effet que d’offrir encore plus sa chatte à l’étau qui l’étreint. Comme un fruit qu’elle voudrait cueillir, la main tient fermement ses lèvres l’une contre l’autre. Sa plainte assourdie n’arrête pas la pression de la main qui la tire lentement vers le bas. C’est toute sa chatte qu’elle sent descendre. Elle plie les genoux, accompagne le mouvement que lui imprime la main, elle essaye de soulager la tension qui devient insoutenable. Brusquement, les doigts s’ouvrent et libèrent son sexe. Elle se redresse, elle sent le sang circuler, elle sent son cœur battre entre ses jambes. A peine vient-elle d’être soulagé de l’emprise, qu’une fois de plus la main se plaque sans ménagements sur sa vulve. Le contact est si vif et si ferme qu’elle marque un léger sursaut. Les doigts serrent encore, et elle sent a nouveau un étau qui lui comprime le sexe. Les doigts compriment son abricot et tirent. Résolus d’aller plus bas que la fois précédente il accentuent le mouvement vers le sol. Fermement agrippée aux barres, elle plie les genoux, écarte largement les cuisses pour soulager l’allongement de ses lèvres. Les doigts se desserrent et la relâchent. Le soulagement est de courte durée, alors qu’elle se redresse elle reçoit un claquement sur la chatte puis, la main se saisie de ses lèvres charnues et les fait rouler avec délectation entre le pouce et l’index. Le maniement de ses babines ce prolonge. Elle est tirée, malaxée, elle sent sont clitoris malmené. Elle espère que les doigts vont s’ouvrir et libérer la pression, mais ils pétrissent ses chairs tendres et lisses. Elle ne sait que faire, elle se cabre, remue le bassin pour tenter de se dégager, elle gémit elle va lâcher, elle supplie du regard la glace pour qu’elle libère sa chatte. La main s’ouvre elle se dégage et reprend son souffle quand tout à coup elle reçoit une claque sur la vulve immédiatement accompagné d’une longue caresse. Elle comprend à peine ce qui vient de lui arriver qu’elle reçoit à nouveau une claque aussi brève que la précédente, suivie d’une caresse. La main alterne avec constance de vives claques assorties de longues caresses. Son cerveau s’embrouille. Son corps réagi à contre-temps. Il se relâche sur ces brefs claquements et se tend lorsqu’elle sa vulve est caressée. Elle veut faire le contraire, inverser l’ondulation de son bassin, elle tente de rétablir ses réflexes perturbés mais ne fait qu’accentuer ses mouvements mal coordonnés. Les petits cris qu’elle pousse sur les claques sèches et précises puis les râles qui accompagnent la caresse excitent la main qui accélère le rythme de cet infernal tourment. Elle n’a jamais eu la chatte traitée de la sorte. Chaque taloche, l’électrise. Entre ses cuisses ses chairs rose sont devenues brulantes et gonflées de jus. A chaque impact de ces larges doigts elle entend les éclaboussures qui s’en échappent. Elle sent sa mouille chaude qu’étale avec gourmandise la main sur sa vulve. Elle va exploser sous ce traitement. La main accélère les petites gifles. La pièce résonne de ce contact terriblement efficace prodigué à son losange trempé aux chairs devenues cramoisies. Elle se cambre, elle se cabre, elle plie les genoux et cherche des reins la main qui la tourmente. Elle se frotte sur ces doigts qu’elle veut sentir rentrer en elle. Mais la main se dérobe et reprend ces calottes qui se précisent sur le haut de son sexe, là où son clitoris pointe dangereusement, et s’expose à ce battoir. Elle sent qu’elle ruisselle et qu’un jus tiède coule le long de ses cuisses. Les claques s’accélèrent, le clapotis qu’elle entend l’excite encore plus, son bassin s’agite en des mouvements désordonnés. Elle va jouir quand brusquement tout cesse. La main s’arrête et se retire à travers la trappe ouverte. L. a envie de crier, cet arrêt est trop violent, il lui est impossible que tout cesse si soudainement. Elle ne contrôle plus les mouvements de son bassin parcourus de soubresauts. Elle ne parvient pas à faire cesser les tremblements de ses jambes. Elle halète à travers le tissus qui lui barre la bouche et reste ainsi, perdue, suspendue à la nouvelle claque qui la fera jouir. Mais rien ne vient. La lumière qui indique qu’elle doit marcher au centre de la pièce est revenue. Cette lumière intense la violente. Elle sait que son plaisir va à nouveau redescendre. Elle veut jouir. Ses lèvres dilatées battent au rythme de son cœur, elle sent sont clitoris gonflé elle veut se finir là maintenant devant ce miroir, montrer à cette main et à tous ceux qui l’observent comment faire. Avant de se redresser, elle laisse passer une onde de chaleur qui part de ses reins et remonte le long de son échine. Puis, elle lisse sagement ses cheveux autour de son visage dont les traits accusent l’intensité du moment qu’elle vient de vivre. Elle reprend sa marche indécente sous les spots qui éclairent sa posture provocante. Lorsqu’elle passe devant le miroir où elle s’est trouvée, elle voit les gouttes de son jus qui souillent le sol. Ses pensées ne sont plus cohérentes. Elle ne se voit plus marcher, elle ne ressent plus la gêne d’avancer main sur les hanches, la chatte offerte. Elle a déjà effectué deux trajets sans réellement prendre conscience des mouvements qu’elle effectue machinalement. Elle a perdu la notion du temps et toute pudeur avec. Il lui semble qu’elle flotte. Ce n’est que peu à eu qu’elle retrouve sa respiration. En définitive ces postures obscènes qu’elle prend entre chaque pas lui permettent de souffler. Elle se trouve au fond de la pièce lorsque l’éclairage baisse à nouveau d’intensité. C’est au tour du miroir au milieu de la rangée de s’éclairer. La trappe libère une main noire. Tout son corps se crispe. Elle fixe cette main immense, elle est frappée par ces doigt démesurés. Elle marque un temps d’arrêt, la porte est loin, ses jambes trop faibles pour courir et de toute façon la carte est désactivée. Elle est répugnée à l’idée de se tenir écartée au dessus de ces doigts qu’elle trouve trop gigantesques. Instinctivement elle recule contre le mur. La main claque sèchement des doigts. Un index couleur ébène foncé lui enjoint de s’approcher. Elle s’exécute, subjuguée par la taille et la noirceur de ce doigt. Elle tente encore de se donner une constance, elle sent ses mains posées sur ses reins devenir moites. Elle se redresse, elle est impressionnée par l’autorité que dégagent ces doigts. Arrivée à proximité la main claque à nouveau et lui fait signe de se tourner. Assujettie à ces doigts monstrueusement épais et longs, elle se retourne et se présente dos au miroir. Elle positionne les talons de ses escarpins dans les repères et tend les bras en arrière pour agripper les barres. Elle découvre l’image que lui renvoie la glace qui lui fait face. Elle préfère les fois précédentes où elle se tenait face au miroir, ici elle présente toute son intimité aux regards. Elle a honte de cette nouvelle posture qu’elle trouve lubrique, elle n’aime pas cette position qui lui fait tendre le buste en avant. Elle a honte d’avoir à tenir cette robe dans sa bouche qui souligne son ventre découvert et ses cuisses nues, elle n’aime pas ce rictus qu’elle offre à ceux qui l’observent. Elle sait déjà que les regards vont se porter sur sa chatte. De plus elle répugne à l’idée de se présenter ainsi le cul offert comme une négresse dans la brousse. A peine est-elle installée que la main se pose à l’intérieur des cuisses. Ses doigts sont prodigieusements grands, ils la tâte comme on le ferait d’un a****l nouvellement acquis. Ils pincent sa cuisse pour tester la souplesse de sa peau. Elle n’a jamais eu de contact intime avec un homme de couleur, elle redoute l’instant où ces doigts vont remonter et se poser sur ses chairs secrètes. Mais pour l’instant c’est sur son cul qu’ils s’établissent. Retournée, dans cette posture, sa croupe est entièrement offerte aux doigts vicieux qui remontent sur ses reins et caressent ses fesses exposées. Elles se contracte. Immédiatement un claquement de doigts entre ses cuisses la rappelle à l’ordre. Elle comprend et détend ses muscles. Elle se force à offrir à la main qui la caresse un cul souple et tendre. Par deux fois elle contracte ses muscles fessiers et par deux fois le claquement de doigt lui ordonne de présenter un cul relâché. La gigantesque main passe sans pudeur d’une fesse à l’autre. Face à elle, elle voit dans le miroir, l’étoffe de sa robe qui remue à chacun de ses passages. Elle voit son ventre qui se creuse et sa poitrine qui se soulève à chaque contact. Ces passages répétés sur ses fesses que l’immense main noire couvre entièrement et sur sa cuisse dont elle fait presque le tour, lui échauffent le ventre. Elle distingue les doigts foncés sur sa peau qui caressent ses cuisses, passent d’une jambe à l’autre, elle sent ces doigts empressés et avides de la toucher. La main donne l’impression de s’être multipliée. Elle la sent sur ses reins, la voit sur ses cuisses que déjà elle a disparue pour se poser sur son cul. Elle se sent avilie par l’exploration sans retenue de son anatomie et gênée de se laisser faire ainsi dans cette posture. Son humiliation est à son comble lorsqu’elle songe que face à elle, derrière le miroir sans teint chacune de ses réactions est scrutée, chacune de ses contraction est observée. Ses sens échauffés par les précédentes séances et cette main sur sa peau si blanche commencent à l’exciter. Ses seins ont gonflé, elle rougit de ses tétons devenus durs qui pointent sous le tissu. Tout à coup les caresses s’arrêtent. Cet arrêt n’augure rien de bon. Ses yeux inquiets sont rivés entre ses cuisses. Elle voit la main qui en sort lentement. Les doigts se sont repliés autour de l’index imposant qui se dresse sous elle. Il se pose d’abord sur les poils de son pubis et entame une lente reptation vers l’arrière. Elle se cambre. Le doigt poursuit sa progression. Il passe entre ses lèvres roses. Humides des caresses précédentes, l’index glisse sans peine entre ses lèvres qui s’entrouvrent puis s’écartent sous son passage. Elle est pétrifiée de le sentir si près d’entrer en elle. Il stoppe sa progression au bord de son orifice, en fait le tour puis repars en sens inverse. Il passe lentement par l’extérieur de sa vulve. Il s’y arrête et caresse ses lèvres tumescentes. Il tourne sur sa vulve, il l’explore, il apprécie le contact. Son corps se tend. Elle voit sa chatte luisante, elle voit l’index noir qui brille recouvert de sa mouille. Elle a envie de le prendre en bouche, de lécher ce jus qui le recouvre. Elle se tend sous cette caresse insolite. Le doigt s’amuse avec sa chatte, il se glisse dans ses replis intimes, fait mine de la pénétrer, ignore son clitoris qui pointe sous ses caresses appuyées. Alors qu’elle est astiquée par ce doigt habille, elle voit que la trappe sous le miroir d’en face se met à descendre à son tour. En sort une autre main noire, aussi sombre et gigantesque que celle qui se trouve entre ses cuisses. La main qui se présente face à elle la pointe de l’index, claque des doigts et lui fait signe de venir. Elle hésite, et ne s’est que faire. L’autre main réitère son ordre tandis que le doigt qui lui masse la vulve glisse vers ses fesses. Cinq doigts s’ouvrent alors sur son cul et la poussent en avant vers cet autre main qui la réclame. La poussée a été sèche sans ménagement. Elle s’avance timide, offerte à cette nouvelle main qui la convoite à son tour sous le miroir. Ses doigts claquent et lui font signe de se présenter de dos. Elle prend la position indiquée et se trouve écartée au dessus de la nouvelle main tandis que celle qui la caressait frotte la pulpe de ses doigts les uns aux autres comme pour apprécier la consistance du sirop qu’il les recouvre. Un long index tendu sous elle la regarde. Il semble à l’affut. Elle se penche vers lui, le fixe, c’est le signal. Il se pose sur ses lèvres trempées et s’agite lentement en des mouvements circulaires. Il effectue un tracé sur son sexe exposé. Elle reconnaît à présent sans peine le chiffre 821 qu’il dessine sur sa vulve humide. Elle devine les boucles du huit. La première boucle fait le tour de son clitoris. Elle se prolonge ensuite par l’intérieur de son sexe pour dessiner la deuxième dont la base passe autour de son orifice, et pour finir elle vient se croiser sous le capuchon de son bourgeon qui bande. Elle discerne précisément le deux. La tête débute sur le pourtour de son clitoris, puis la jambe part en direction oblique traverse sa vulve et passe sur ses petites lèvres si délicates et à présent si sensibles. Elle le sent qui se termine enfin derrière son orifice, là où les lèvres se rejoignent en un repli si délicieux. Et pour terminer le un qu’il entame en remontant sur le repli de son capuchon maintenant démesurément gonflé. Arrivé au sommet du petit bout de chair il descend en ligne droite sur son clitoris qui s’offre sans retenue. L’index poursuit sa lente descente au centre de sa chatte. Ses lèvres s’écartent gracieusement sur son passage et se referment délicatement sur l’index noir qui se glissent entre elle et disparaît un instant sous ses chairs brulantes pour réapparaitre suintant de son foutre. Il traverse l’entrée de son trou sans y pénétrer et termine par une barre horizontale sur son périnée qui la fait se contracter. Le «1» fini, le doigt reprend le tracé du «8», puis du «2» et enfin du «1» et recommence à nouveau. Elle se liquéfie sous ces caresses exécutées avec une précision redoutable. Elle n’est plus qu’une chatte trempée sur laquelle un doigt répète sans discontinuer le nombre 821. Elle se tord sous le «8», elle suit langoureusement le mouvement de ce doigt qui l’explore, descend, tourne et remonte. Son bassin ondule lorsque le «2» se forme. Il suit le doigt qui contourne ce renflement qu’elle ne cesse de sentir grossir. Il l’accompagne lorsque le doigt traverse ses lèvres distendues. Elle s’attend à chaque fois d’être ensuite pénétrée et son corps se cabre comme pour l’y inviter mais rien de cela ne se produit. Puis c’est le «1». L’index, qui passe sur son bouton extraordinairement tendu la foudroie. Ensuite lorsqu’il la traverse ses chairs généreusement lubrifiées mouille elle se tend sous ce trait horizontal. Elle ne peut contrôler les mouvements obscène de son bassin qui l’offre encore plus au regard de ceux qui l’observent. Lascive, elle exécute une danse que rend impudique ce doigt noir qui manœuvre sur sa chatte rose et luisante. Il oriente chacun de ses balancé. De grands râles étouffés par la robe entre sa bouche s’échappent de sa gorge. Elle s’attend à exploser à chacun des chiffres dessinés sur sa chatte trempée, mais le doigt virtuose alterne les pressions, varie la vitesse d’exécution, il la maintient savamment tuzla escort au bord de l’orgasme avec une redoutable efficacité. Elle ne contrôle plus sa respiration et elle voit face à elle dans la glace sa poitrine qui se soulève par saccades., elle entend les petits cris qui traversent sa gorge. Les affres qu’elle endure sous ce doigt ne cessent que lorsque l’autre main restée sous le miroir en face à la regarder claque des doigts et pointe vers elle un index décidé pour la faire approcher. C’est un soulagement de sentir ses fesses poussées en avant. Elle se rend alors vers la première main noire. Celle-ci lui présente l’index et le majeur tendus. Surprise, elle s’arrête et regarde ces deux doigts dressés. Serrés l’un contre l’autre ils lui font songer à une queue large et épaisse. Résolue elle s’approche et s’agenouille face à eux. Elle ôte de sa bouche le bas de sa robe, puis incline le buste vers la main. Elle retient ses long cheveux d’une main, ouvre grand la bouche et gobe ces doigts dressés pour elle. Elle reconnaît le goût de son foutre, et enroule avec gourmandise sa langue autour de ces doigts qu’elle prend entièrement. Satisfaite elle se dresse, et se tourne pour se positionner dos au miroir, elle relève sa robe et la glisse dans sa bouche. Solidement agrippée aux deux barres derrière elle elle attend d’être foutue par ces deux doigts qu’elle a si superbement lubrifié. Elle n’en revient pas de s’être agenouillée de la sorte devant cette main. Pomper ces doigts juteux ne lui a pas été demandé, mais après le traitement qu’elle vient de subir, elle ne tient plus, elle veut être remplie. Son attente ne dure pas, elle sent la lente intromission de ces deux énormes doigts. Elle se cambre sur eux pour qu’ils glissent profondément en elle. Elle les guide du bassin, les aide à se frayer un passage à travers ses chairs humides, elle veut qu’ils l’a pénètre entièrement. Une fois en place elle se met à les chevaucher. Toutes les fois où ils s’échappent, elle les ratt**** et par de savants mouvements qui les fiche en elle jusqu’à la garde. Chacune des pénétrations lui tire des râles de plaisir. Les yeux mi-clos elle poursuit sa danse lubrique avec délectation. Elle s’applique à garder en elle les deux doigts noir et luisants qui ne cessent de vouloir sortir de la chatte qui les accueille. La main du noir la laisse agir et conserve ses deux doigts bien tendus dans son sexe ouvert qui cherche à les dompter. Alors qu’elle semble enfin les maitriser, elle sent les deux doigts se mouvoir. La main prend le contrôle et sort les deux doigts de son sexe trempé. Elle remue le bassin à leur recherche pour les remettre en elle. Mais eux profitent de ses mouvements pour lui masser la vulve généreusement. Ils étalent copieusement sa jute sur son clitoris. Ils se repaissent de ses lèvres et plongent soudainement en elle. La promptitude avec laquelle elle est introduite lui tire un gémissement incontrôlé. Les doigts ruisselants ressortent à nouveau et écartent largement ses lèvres. Il font saillir son clitoris, et le cajolent. Ils le couvre de sa mouille. Ils l’enserrent et le font rouler. Son petit bout de chair se trouve emprisonné entre ces deux doigts. Elle ne veut plus que l’on joue avec sa chatte juteuse. Elle veut ces doigts en elle. Elle est prête à les recevoir. Subitement elle se cambre et tire ses reins en arrière. Son extrémité proéminente échappe aux doigts qui, dans le mouvement qu’elle provoque glissent dans son con ouvert et la transperce. La main semble avoir compris. Dès lors les pénétrations se succèdent les unes aux autres. Les doigts se font de plus en plus offensifs. Elle sent un liquide chaud couler de son intérieur. Chaque fois que la main s’enfonce en elle, elle entend le bruit de sa jute abondante. Jamais elle n’avait été branlée de cette manière. Elle est fouillée sans ménagements et çà lui plait. Elle ne peut détacher sont esprit de ces doigts impétueux qui entrent et sortent vivement en elle. Elle sent qu’ils accélèrent le rythme. Elle ne contrôle plus ces vagues qui lui tordent le corps, qui partent de ses cuisses écartées, traversent son bassin et remontent le long de son échine. Elle n’étouffe plus ces râles qui s’échappent de sa gorge. Face à elle, elle constate dans le miroir que c’est dorénavant avec trois doigts qu’elle est pilonné. Se voir dilatée par ces énormes doigts, traitée sans ménagement et avilie comme une putain d’hôtel de luxe l’enflamme. Cette vision rajoute à son plaisir, elle est envahie d’ondes qui se succèdent les unes aux autres. Elle est au bord d’exploser, la main accélère encore, elle s’agrippe fermement aux barres et l’encourage du bassin. Elle voit parfaitement le mouvement de ces doigts qui sortent d’elle jusqu’à la pulpe puis disparaissent pour la pénétrer brutalement jusqu’à la garde. Les coup de boutoir libèrent des éclaboussures de mouille qu’elle sent couler contre ses cuisses écartées. Chaque heurt contre son capuchon l’électrise. Elle est traversée de spasmes incontrôlés. Une sensation de chaud et froid l’envahit et tout à coup son corps est pris de tremblements pour subitement exploser sous cette main inconnue qui la branle. L’orgasme est fulgurant. Elle veut reprendre ses esprit, elle veut que les doigts se retirent maintenant mais elle les sent encore dans sa chatte, elle est fouillée sans retenue, elle se sent ouverte. Les tremblements du bassin qu’elle ne peut contenir invitent malgré elle la main à poursuivre. Les trois doigts l’assaillent toujours sans répit et semblent ignorer la jouissance qu’ils viennent de lui procurer. Elle se contorsionne sous eux. Elle gémit de plaisir et ondule du bassin. Elle sent poindre les prémices d’un autre orgasme. Elle veut contenir la vague qui grossit au fond d’elle, mais ces doigts qui l’a pénètrent vrillent son intérieur l’empêchent de se contrôler. La main s’active. Des houles chaudes la transpercent. Elle ne tient plus, son bassin est à nouveau prit de convulsions, elle cherche de l’oxygène par de rapides inspirations qui trahissent l’orgasme qui lui parcours l’échine pour la deuxième fois consécutive. Penchée en avant toujours accrochée aux barres, elle est sillonnée de frissons. Les épaules tirées en arrière elle halète, ses seins gonflés se soulèvent , sa respiration est saccadée elle est essoufflée. La main trempée lui flatte le cul comme on le ferai à une jument après une course éprouvante. Dans cette position elle voit entre ses jambes les abondantes traces de mouillure qui parsèment le sol. Ses tympans battent violemment, ses jambes tremblent. La main posée sur sa croupe cambré quitte sa position pour glisser entre ses cuisses et insère deux doigts en elle puis la besogne à nouveau. Les doigts la pénètrent avec application et la pièce résonne de leur martellements lents et répétés. Pendue ainsi aux barres métalliques elle ressemble à un pantin. Ses seins secoués par les impacts et sa tête qui se dresse en cadence témoignent de ce qu’elle ressent. Les deux doigts juteux sortent d’elle précautionneusement puis s’engouffrent en elle avec une vigueur telle que chacune des pénétrations est ponctuée d’un cri étouffé à travers l’étoffe de sa robe rouge. Elle est pilonnée méthodiquement et avec fermeté. La régularité et la puissance avec laquelle les doigts entrent et sortent en elle, ne tardent pas à réveiller à nouveau au plus profond d’elle un prodigieux orgasme. Elle sent monter peu à peu une lame chaude qui part de ses pieds qui remonte derrière ses cuisses, puis traverse son bassin. C’est ensuite une explosion au fond de son ventre, qui par vagues successives suivent le long de son échine. Son crâne éclate sous cette houle brûlante qui ouvre chacune des pores de sa peau. Elle n’est plus qu’un corps transpercé, fendu par son milieu. La main s’est retirée, les doigts ne sont plus là. Elle éprouve toujours leur présence en elle. Son ventre vibre au rythme de leur martèlements. C’est alors que jambes se dérobent, elle se laisse couler sur le sol trempé de sa jute. Parcourue de soubresauts, elle reste un instant à genoux, l’air perdue. Sa peau recouverte d’une fine suée luit sous l’éclairage qui s’est intensifié. Elle respire bruyamment à travers l’étoffe de sa robe qu’elle conserve toujours entre les dents. Puis, elle se redresse enfin. Elle peine à se tenir droite lorsqu’elle reprend sa marche sous les spots qui éclairent le centre de la pièce. Son ventre résonne de ses trois orgasmes qui l’ont submergée. Elle a repris sa démarche qui offre à la vue de chaque miroir son corps dénudé jusque sous les seins. Elle les sent gonflés, elle sent ses tétons tendus qui réclament eux aussi une caresse qu’elle se garde de leur prodiguer. Pourtant elle a une furieuse envie de les prendre entre le pouce et l’index de les faire rouler, de se pétrir les seins, elle veut ce contact. Ses pensées sont confuses, elle est dérouté par ce qui vient de se passer. Le plaisir que lui ont prodigué ces deux mains a été très intense et reste très présent dans sa chair. Mais le elle reste néanmoins humiliée d’avoir été fouillée et branlée ainsi en public. Elle est également honteuse d’avoir ressenti de la satisfaction en étant traitée de cette manière. Tout en continuant de s’exhiber elle rassemble ses pensées. Elle veut toujours accélérer les évènements pour pouvoir quitter cette pièce avec ses mains perverses qui se succèdent les unes aux autres. Pour cela malgré sa répulsion elle demeure un instant de plus devant les deux derniers miroir, elle se montre à eux pour hâter leur décision. Elle est soulagée de ne pas encore voir la petite trappe libérer la prochaine main qui la tourmentera. Elle apprécie cet instant de répit, même si il doit se faire au prix de sa pudeur. Cette marche lui permet de reprendre possession de son corps. Elle sent encore sur ses fesses les traces humides de la main qui la flattait il y a encore un instant, elle sent ses chairs qui se remettent peu à peu du traitement qui leur a été infligé. Elle se prend à espérer que la prochaine main aura de l’égard pour sa chatte malmenée, qu’elle saura se faire caressante. Elle en est là de ses réflexion lorsque le moment de l’ouverture de la trappe survient. Lorsque cela arrive elle se trouve à l’extrémité de la pièce, à l’opposé de la main qu’elle regarde sortir de la trappe. Son sang se glace à nouveau, sa mâchoire se contracte sur le tissus qui lui barre la bouche. La main qui vient d’apparaître est celle de la grande brune de l’ascenseur. Elle reconnaît sans peine ses longs doigts fins et agiles qui l’invitent à s’avancer. Elle est prise d’un tremblement et perd de sa superbe en s’approchant les yeux rivés sur ces doigts qui l’appellent. Elle n’a plus de doute quant à l’identité de la personne qui se dissimule derrière le miroir, lorsqu’elle distingue le vernis à ongle si particulier de l’américaine. Sa main est entièrement enduite d’une huile dont l’odeur chatoyante lui flatte l’odorat. Elle prend position face au miroir et écarte des jambes flageolantes au dessus des longs doigts fins qui reluisent sous elle. Elle ne se hasarde pas à fixer le miroir, de peur de voir jaillir les larmes de honte qu’elle réprime avec de grandes inspirations et qui font saillir sa poitrine. Jamais elle n’aurai imaginé accepter de contacts si intime avec une femme. Tout son corps se refuse à la pensée de ce qui va arriver, mais en consentant à ce contrat si singulier elle s’est également résignée à l’honorer entièrement. L’odeur capiteuse de l’huile dont s’est enduite l’américaine est entêtante, les effluves suaves qui montent d’entre ses cuisses ajoutent à son avilissement. Elle sursaute lorsqu’un doigt se pose sur le haut de ses reins cambrés. Il trace lui aussi le chiffre 821 et en dépose la marque huileuse sur sa peau. Le doigt poursuit sa caresse insolite. Il se joue des contractions qu’il provoque sur cette croupe mise à disposition. Il passe d’un côté, de l’autre, et trace inlassablement les trois chiffres. Elle le sent qui passe et repasse, qui dessine ces volutes sur sa peau. Tout à coup la main se plaque sur ses reins. Elle y étale l’huile avec des gestes amples de ses reins jusque sur le haut de ses fesses, puis elle disparaît à travers l’ouverture de la trappe. Interloquée elle penche la tête entre ses cuisses écartées, et voit la main au parfum odorant réapparaitre dégoulinante. Elle reprend place sur le creux de ses reins, et le doigt recommence son tracé. De longues trainées d’huile coulent à présent sur son cul tendu, elles glissent lentement de ses fesses sur le long de ses cuisses jusque dans le creux de ses genoux pour finir absorbées sur le galbe de ses mollets. Au bout d’un instant de cette écriture la main se plaque à nouveau sur elle et étale copieusement le surplus d’huile sur sa croupe tendre. Elle s’amuse à pousser l’huile qu’elle dépose, vers sa raie pour en faire ruisseler l’excédent entre ses deux lobes rebondis. La coulée onctueuse s’immisce alors lentement entre son sillon, roule sur le bord de ses lèvres roses pour terminer sur son capuchon. De là un long filet s’échappe en une goutte qui tombe lourdement sur le sol. La main disparaît encore dans l’ouverture pour revenir chargée d’huile avec laquelle elle enduit encore abondamment sa croupe. Elle enrobe entièrement son derrière. La main passe longuement sur l’ensemble de son arrière train, elle en apprécie la douceur et se délecte de chacun de ses contours. Ses deux hémisphères sont à présent luisants. Satisfaite la main se glisse entre ses cuisses pour se poser sur son ventre. Le contact sur sa chatte a été rapide mais suffisamment précis pour qu’elle sente qu’en passant des doigts habiles lui ont écarté les babines. Mais c’est un soulagement que les va et vient sur son postérieur aient cessés. Les caresses de la main experte l’ont échauffée et elle sent une douce chaleur sur ses reins et sur son cul tendu par la position. La main s’échappe encore de son ventre pour disparaître à travers la trappe. A sa réapparition elle badigeonne son abdomen d’huile comme elle l’a fait sur ses reins. Les doigts agiles s’activent. Ils glissent avec subtilité sur sa peau, ils dessinent le contour de ses hanches qui se contorsionnent à leur approche. Ils disparaissent dans son triangle où ils jouent à en ébouriffer les poils déjà lustrés puis remontent pour se perdre dans le creux de son nombril qu’ils explorent sans gêne. Ces caresses prodiguées avec une grande douceur, réveillent en elle de doux frissons. Ses cuisses sont sillonnées de trainées dont certaines se perdent à l’intérieur là où sa peau est plus délicate. Elle se représente aisément les grand doigts agiles qu’elle observait dans l’ascenseur alors qu’ils jouaient avec habileté avec la fine carte. Elle tente de les suivre et son esprit tangue de sa croupe brûlante à ses cuisses où de longues gouttes la caressent. Elle n’arrive pas à le fixer tandis que ces doigts l’explorent avec agilité. Subitement la main se dresse sur ses ongles. Elle passe lentement sur son ventre comme si elle voulait le rayer. Cette griffure lui strie la peau, elle se raidit et s’arc-boute dans un gémissement sur ce changement brusque. Les ongles repassent en sens inverse et lui tirent une longue plainte étouffée. Chacune de ses allées et venues est un aiguillon qui la vrille et lui laisse ensuite une agréable chaleur entre les jambes. Cette sensation la déroute, c’est un chaud et froid lancinant qui lui prend tout le bassin. La main s’amuse de ses réactions à chacun de ces va et viens. Les griffes descendent maintenant sur sa cuisse, elle en font le tour et c’est une décharge électrique qui lui traverse le corps. Elles descendent encore et vont jusque au creux de son genoux s’y attardent puis remontent sur la subtile morsure qu’elles ont laissé. Sa peau est devenue incandescente. Les ongles hérissés remontent sur son bassin, contournent le renflement de sa hanche, lui labourent le ventre puis, redescendent sur son autre cuisse où ils lui infligent le même traitement. Les ongles continuent à lui mettre le ventre en feu. Elle ne peut échapper à ces cuisantes caresses qui laissent de longues marque de leur passage sur sa peau huilée. Elle s’accroche de toute ses forces aux deux barres. Elle se contorsionne et tente de soustraire sa peau aux ongles qui la mordent. Ses ruades son vaines les ongles l’a poursuivent et l’attaquent. La main épie les mouvements désordonnés de son bassin et se jette sur sa chair dès qu’elle passe à sa portée. Elle est déchirée de toute part et en même temps chacune des attaques de l’américaine l’électrise et lui tend le corps d’un plaisir inconnu jusqu’alors. Elle s’exhibe malgré elle dans une danse lascive orchestrée par ces griffures savamment administrées. Elle ne maitrise pas les spasmes que provoquent les doigts arqués sur sa peau. Les ongles se posent là où son corps est le plus réceptif, là où ses sens sont le plus en éveil. Puis tout cesse subitement et la main de l’américaine se plaque sur son ventre. Elle se fait à nouveau caressante, les doigts passent avec délicatesse sur sa chair labourée. Elle entre et ressort de la trappe, chargée d’huile qu’elle passe comme un onguent sur son ventre, ses hanches et ses cuisses. Le contraste est saisissant. A mesure qu’elle est enduite elle se sent fondre sous ce contact voluptueux. Elle aime ces attouchements qui lui sont prodigués avec une grande douceur. L’effet en est décuplé par l’huile généreusement appliquée sur sa peau souple. La main devient plus hardie. Un index tendu s’approche de sa vulve aux ourlets roses et charnus. La pulpe de son doigts s’avance vers ses lèvres emperlées, les effleure puis se retire. Immédiatement le doigt s’approche encore, timide, il passe encore au plus près de ses lèvres sans vraiment les toucher et recule à nouveau. Le contact est imperceptible pourtant, chacun de ces subtiles frôlements déclenche dans ses reins des ondes chargées de plaisir. A présent la main s’approche doigts ouverts et fait mine de vouloir cueillir délicatement son sexe comme elle le ferait d’une pèche juteuse. Son geste est un frôlement délicat de sa sa vulve. Elle aime l’effet que cela produit sur son corps, elle aime la douceur de cette caresse. Elle aime que la main reproduise encore se geste. La manière de faire de l’américaine contraste avec toutes les mains qui l’on touché dans cette pièce incongrue. C’est une femme et elle sait comment faire. Elle ne tente plus de s’éloigner, elle s’offre à ce contact délicieux qui l’excite. Elle devine sa chatte agacée qui se gorge de sève. Comme pour le confirmer, les doigts s’avancent et s’immiscent entre ses lèvres glissantes de mouille et d’huile mêlées. Ils poursuivent leur progression entre sa raie qu’ils traversent. Arrivés en haut des reins ils redescendent et repassent sur sa vulve trempée. Elle râle de plaisir à travers sa robe tenue entre ses dents. Cette main la fait fondre, elle connaît tous ses replis secrets et elle ne peut y échapper. Les doigts se posent avec délicatesse sur sa fente. Ils s’écartent pour découvrir ses chairs tendres et liquoreuses. Elle halète à ce contact. Ils passent au centre de sa fente et se dirigent vers son clitoris devenu prodigieusement sensible. Les doigts s’approchent du point délicat gorgé de jus. Elle bascule instinctivement le bassin en avant à mesure qu’elle les sent avancer vers son point sensible. Elle veut retarder ce contact. Les doigts se retirent un à un, et laissent l’index opérer seul. Elle est arc bouté en avant sous cette caresse. C’est alors que l’américaine ôte son index pour le remplacer par son pouce qu’elle dépose délicatement sur son clitoris. Elle se met à masser son bouton avec une douce volupté. Ses mouvements sont d’une infinie tendresse. La main dose savamment la pression sur ce ravissant petit gland de chair dardé qui ne cesse de se développer encore. Elle se contorsionne au rythme du doigt qui tourne sur sa perle. Il a l’emprise sur ses reins qui vont d’avant en arrière dirigés par ces mouvements circulaires. Le pouce cesse ces attouchements délicats et glisse sur sa vulve. Il rentre subrepticement en elle. Il l’a pénètre, juste assez pour en ressortir couvert de jute qu’il dépose sur son bourgeon gonflé. Elle rejette la tête en arrière et râle de plaisir à travers sa robe. Elle se sent au bord d’exploser sous ce doigt qui sollicite de si merveilleuse manière son tendre berlingot. A présent, la main ajoute à sa caresse, son médius. Il s’allonge sur sa vulve trempée. L’américaine joue avec sa praline de son pouce tandis que de son doigt long et fin elle procède à de longs va et viens entre ses lèvres. Elle se tord sous ces deux doigts qui lui allongent la fente. Son sexe déborde de liqueur. Elle en veut plus, elle plie les genoux pour l’inviter à rentrer en elle comme elle a agit pour la grande main noire. Elle veut lui faire comprendre qu’elle est prête à être prise, maintenant. Mais l’américaine prolonge plus avant le mouvement de son doigt. Il s’approche de sa raie, et s’y glisse. Son médius s’attarde sur sa rondelle luisante tout en continuant à lui masser tendrement le clitoris avec le pouce. Surprise, elle se resserre pour se fermer à cette caresse trop intime. L’américaine exerce une pression de son pouce sur son capuchon. Sous la fulgurante décharge qu’elle reçoit elle s’ouvre et le doigt de la grande brune se pose à nouveau sur sa corole resserrée. Il ne cherche pas à rentrer. Il est là, posé sur elle. Elle le sent qui s’enduit de l’huile qui suinte de ses reins et qui glisse entre ses fesses. Lorsqu’il semble s’être suffisamment recouvert d’huile, il appuie sur sa rondelle comme pour en éprouver la résistance. Elle le sent qui presse lentement l’entrée de son ouverture. Elle se resserre autant qu’elle peut sur ce doigt et sur sa tentative d’intromission. Mais son combat est vain, elle doit dans le même temps faire face à ce pouce qui tourbillonne sur son bouton et passe entre ses lèvres pour lui tirer des jets de sève brulante. Elle tente encore de résister au doigt qui cherche à la pénétrer par derrière, mais elle peine à tenir sous les assauts que le pouce fait subir à sa languette sensible et dure. Elle se tord, elle se cabre, mais rien n’y fait, elle est prise par cette main dont le doigt poursuit patiemment les pressions sur son anus et la maintient en position grâce au pouce pendik escort qui s’active et continue à glisser de ses lèvres à son clitoris. A présent son entrée s’est assouplie sous les caresses, et le doigt chargé d’huile s’insère progressivement en elle. Son cul parfaitement lubrifié favorise l’entreprise de l’américaine qui introduit une phalange dans son orifice. Le mouvement du doigt est imperceptible, il prépare son entrée par de petits mouvements circulaires. Elle sent la pulpe du doigts qui la masse tendrement. Le pouce effectue deux va et vient qui la cambrent et le doigt disparait alors lentement jusqu’à la garde dans son passage moelleux. C’est la première fois qu’elle se fait doigter le cul. Elle est troublée par cette sensation nouvelle, elle se fige sur le doigt et n’ose bouger. Elle sent que le médium de l’américaine trouve sa place en elle. Elle le sent qui remue dans son anus. Il se coordonne sur la mesure du pouce qui lui masse la vulve. Ce duo provoque en elle des sensations inconnues, son bassin reprend sa danse obscène. Elle sent son foutre chaud couler sur le pouce qui rentre à son tour en elle, tandis qu’elle s’ouvre plus encore sur le doigt qui la fouille par derrière. Il part à la rencontre du pouce glissé au fond de sa chatte luisante. Ils progressent tous les deux, l’un vers l’autre et se rejoignent en elle. La jonction faite il la massent à travers sa paroi. Chacun dans son orifice, l’un contre l’autre ils la branle à l’unisson. L’onde de plaisir qui part du sommet de son crane et lui transperce les reins est indescriptible. Ces deux doigts qui se rejoignent en elle lui provoquent des tremblements annonciateurs d’un orgasme indéfinissable et encore jamais atteint. Elle sent des bouffées chaude et froides qui montent et la traversent puis redescendent aussitôt. Sa peau se couvre d’une fine pellicule de sueur. Elle frissonne, pourtant c’est un bouillonnement qui foisonne dans son intérieur. Son corps est sillonné de vagues intenses qui se succèdent les unes aux autres. Elle est entièrement offerte à cette main qui la fourre, à ces doigts qui la fouillent. Elle n’y tient plus et appui autant qu’elle peut sur les deux doigts fichés en elle. Elle balance ses reins d’avant en arrière pour accentuer leur pénétration. Elle se délecte de cette double sensation et savoure chacune de ces pénétration grâce à ses mouvement de bassin. Sans prévenir l’américaine sort le pouce de son con pour virevolter sur son clitoris. Elle reçoit une décharge qui lui provoque des soubresauts et la font se tendre autour du médius resté dans son cul. Le pouce plonge à travers ses lèvres ouvertes, la pénètre et se plaque contre sa paroi à la rencontre du doigt. Lorsqu’ils se rejoignent elle est à nouveau électrisée par ce touché à la saveur si particulière, elle apprécie sa singularité. L’américaine recommence son manège, et elle tremble à nouveau de plaisir sur ce doigts qui lui prend le cul et se cambre lorsqu’il se rejoignent l’un contre l’autre. Elle ne résiste plus à ce traitement, une longue plainte étouffée accompagne l’explosion qui soudain la cabre, son corps est tétanisé. Son bassin est traversé de spasmes incontrôlables, ses orifices se resserrent sur les doigts qui la branlent. La jouissance qu’elle sent poindre est d’une rare intensité. Alors que l’orgasme va la submerger, l’américaine effectue un mouvement d’aller retour avec ses deux doigts. Chacun la pénétrant à son tour. L’un chasse l’autre. Lorsque le pouce entre en elle, le médius se retire, immédiatement après il reprend sa place dans son conduit suintant d’huile et déclenche le retrait du pouce sur sa vulve. Le ballet de ces doigts habiles s’accélère. Le pouce profite de sa proximité avec son clitoris pour tournoyer autour. Ainsi branlée elle n’est plus qu’un trou dans lequel deux doigts impétueux la pistonnent. Le rythme s’accélère les deux doigts deviennent véloces aidés par la mouille mêlée d’huile qui favorise le glissement. Elle ne distingue plus qui du pouce ou du médius est en train de la pénétrer. Elle ne distingue plus la source du plaisir intense qu’elle ressent, elle ne sait d’où provient cette douce chaleur, de son cul ou de sa chatte. Elle plane sur ces doigts, elle se laisse partir, elle lâche prise et oublie tout. Agrippée aux deux barres elle chevauche à grand coup de rein ces doigts en elle. C’est alors que tout s’arrête. Son mouvement se fige. Ses yeux se révulsent, elle ne distingue plus rien à travers le voile rouge qui lui trouble la vue. Elle jette une longue plainte, sa bouche s’ouvre en grand mais aucun son n’en sort. Elle sent une lame froide la transpercer de part en part. Le temps s’arrête. Ses mains se crispent sur les barres et tentent de contenir les convulsions qui agitent son corps. Ses bras sont pris de tremblements qui secouent son buste. Rien ne semble vouloir arrêter ces ondes qui la submergent. L’américaine garde ses doigts bien fourrés en elle. La main accompagne l’orgasme qu’elle a déclenché, elle manœuvre pour ne pas être expulsée de ces orifices devenus incontrôlables et s’agite pour en accentuer l’intensité. Elle jouit de ces deux doigts encore en elle. Ses jambes se dérobent, la main ôte lentement ses doigts et se retire dans la trappe, tandis que ses jambes flageolantes ne la tiennent plus. Assise à terre, haletante, elle peine à retrouver sa respiration. Elle ramène à elle ses genoux pour contenir ses tremblements. Elle est trempée de sueur, elle sent des goutes rouler le long de son échine. Tout son corps frémi de plaisir.Alors qu’elle reprend ses esprits, les yeux fixés sur le bout de ses escarpin vernis, la trappe sous le miroir face à elle descend. Il en sort une main gantée de blanc qui porte sur le poignet posé à la manière des majordomes, un peignoir en satin noir bordé de rouge, et au centre de sa paume tendue une carte magnétique.Elle marque un temps puis se relève maladroitement et se dirige vers la main. Campée devant le miroir elle regarde la main, et comprend qu’il est temps pour elle de quitter cette pièce. Elle fait alors glisser sa robe de mousseline qui glisse avec légerté le long de ses jambes. Elle se penche en avant pour prendre le peignoir. C’est alors qu’elle se souvient qu’elle est nue et s’aperçoit trop tard dans le reflet de la glace que ce mouvement découvre sa croupe parfaite qui se reflète à présent dans chacun des miroirs de la pièce. Elle récupère prestement sur le poignet le peignoir de satin qu’elle passe et le noue serré à la taille. Puis munie de la carte magnétique elle se dirige vers la porte. Elle se retourne sur la pièce au miroirs, regarde songeuse les traces d’elle laissées sur le sol devant les glaces. Puis elle glisse la carte dans la porte qui s’ouvre à présent tandis que derrière elle la lumière s’éteint. Elle fait le chemin inverse dans le couloir discrètement éclairé et toujours silencieux. Lorsqu’elle passe devant la porte 822 elle ne peut s’empêcher de penser à la grande américaine à ses doigts en elle. Elle arrive devant l’ascenseur qui semble l’attendre. Elle y pénètre, glisse la carte, le -3 apparaît sur le cadran.Les portes se referment et le petit habitacle entame sa descente sur une musique sans saveur… L’étage -3 : La petite cabine progresse avec cette lenteur propre aux ascenseurs de palace. Plongée dans ses pensées elle jette un regard distrait aux numéros qui s’égrainent un à un sur le panneau de contrôle. Elle peine à retracer avec exactitude le déroulement des derniers évènements. Tout lui paraît irréel. Cette curieuse pièce, ces glaces sans teint, ces mains sorties de leurs trappes qui la touchent, ses déhanchements et son plaisir exhibé sans pudeur. Tout cela est très confus. Seuls la moiteur de ses cuisses et ce qu’elle ressent entre ses chairs restent très présent en elle. La petite sonnerie indique l’arrêt de la cabine et l’ouverture imminente de la porte. Elle regarde le panneau, elle est au -3.« Yan-Lin». C’est ce qui arrête son regard. Ce curieux nom inscrit sur le petit badge que porte chaque membre du personnel de l’hôtel avec dessus leur prénom, c’est ce qu’elle voit en premier. Ensuite ce qui la frappe c’est la prévenance qui émane du visage de l’asiatique qui l’accueille devant la porte de la cabine qui s’ouvre sur un long couloir. Elle lui sourit avec la bienveillance de ceux qui reçoivent un hôte de marque. Sa jolie figure forme un triangle parfait. Ses longs cheveux noirs sont d’une finesse et d’un soyeux surprenant. Ils sont noués sur le sommet de son crâne et tombent droit dans son dos. Une frange parfaitement découpée encadre son front. Elle souligne la blancheur de sa peau et dessine une ligne parallèle avec ses deux petits yeux pétillants. Ils sont comme deux petites billes au milieu de ce visage qui saisi par sa symétrie et que deux grandes mèches qui descendent de chaque côté terminent d’encadrer. Elles forment deux volutes qui voudraient déranger une si belle harmonie. Sa grande bouche s’ouvre sur le large sourire qu’elle lui tend. De sa main fine elle l’invite à sortir hors de la petite cabine. Elle porte ces longues robes fendues haut sur la cuisse que l’on devait porter dans les fumeries d’opium des comptoirs du sud-est asiatique d’antan. D’un rouge profond, en soie et dépourvue de manches, elle souligne la finesse de son corps. Un col qui monte haut et richement décoré de broderies met en évidence son long cou gracile. La robe est bordée d’une ganse jaune orangé, et forme sur le devant comme un « S » avec des liens noués qui ferment le vêtement et révèlent une taille étroite. La tenue sans manches met en valeur la délicatesse de ses épaules et l’extrême finesse de son grain de peau. L’ouverture sur le côté découvre subtilement le haut de sa cuisse et laisse apercevoir sa longue jambe fine. Elle est chaussée de petites sandalettes de cuir marron, lacées haut sur les chevilles. Elle prend sa main qu’elle tient avec légèreté pour l’aider à sortir de la cabine puis l’a mène ainsi à travers le long couloir. Il est vivement éclairé et habillé du sol au plafond d’une moquette rouge. Une rampe en cuivre doré court le long du mur. L’habillage fait songer à la pièce qu’elle vient de quitter. L’étroitesse du lieu les empêche de progresser côte à côte. Elle marche les yeux rivés sur les longs cheveux soyeux de Yan-Lin qui dansent au centre de ses épaules quelle garde immobiles en marchant. Sa main toujours dans celle de l’asiatique elle évolue en silence subjuguée par l’élégance de la chinoise qui semble glisser sur cette moquette. Le long couloir dans lequel elles progressent depuis un moment, descend en pente douce puis forme un coude. Il s’enroule autour d’un gros tube central autour duquel elles descendent. Il semble ne pas vouloir prendre fin. A mesure qu’elles avancent la pente s’accentue. Elle ne lâche pas la main de son hôtesse que sa présence apaise et s’accroche de son autre main à la rampe au contact froid. Elles poursuivent leur descente dans cet étrange endroit silencieux. Au bout d’un instant le couloir cesse de tourner, le sol redevient horizontal, une longue ligne droite se présente devant elles. Au bout, une large et haute porte en bois noir vernie. Lorsqu’elles l’atteignent enfin elles se trouvent devant une porte richement sculptée. Accroché en son centre un large anneau doré. Yan-Lin lâche sa main, s’approche de l’anneau et se dresse sur la pointe des pieds pour s’en saisir. Des ses deux mains elle le relève haut, le relâche en reculant puis sans se retourner retrouve sa main qui a cette douce chaleur qui la rassure. L’anneau retombe lourdement sur son support dans un bruit sec. Un court instant se passe, et un petit panneau de bois coulisse en son centre dans un bruissement léger. Il découvre une fente resserrée derrière laquelle deux yeux les examinent. Ils vont de l’une à l’autre. Les yeux se retirent, le petit panneau glisse et se referme dans un claquement. On entend le mécanisme de plusieurs lourdes serrures que l’on actionne, puis enfin la lourde porte s’ouvre sur « Shu Mei ». Elle arbore elle aussi le badge du personnel sur sa robe cheongsam d’un rouge semblable à celle de Yan-Lin. Le même sourire bienveillant illumine son visage qui ressemblerai trait pour trait à son acolyte si ce n’est son visage plus rond, des yeux plus grands et étonnés et enfin ses cheveux qui forment une mèche qui lui barre le front en travers et maintenue sur le haut par une petite pince. Elle incline légèrement le buste et s’efface sur le côté pour les inviter à entrer. Elles descendent quelques marches et pénètrent dans une salle dont elle ignorait qu’il puisse en exister de la sorte dans ce palace. Il s’agit d’une pièce circulaire qui fait songer à la salle de réception d’un château médiéval. Selon elle ce doit être d’anciennes fondations que l’hôtel aura mis à jour et restauré. Elle jette un regard à la pièce qui s’ouvre en arc de cercle devant elle et comprend que la longue marche dans le couloir sinueux a consisté à cheminer autour de l’ogive centrale qui forme le très haut plafond. L’endroit ne manque pas d’originalité. Des piliers au diamètre imposant soutiennent des arcs qui se rejoignent au centre. Descendant du plafond et pendues à des chaînes, une multitude de lampes chacune dans leur petite cages de fer forgé, projettent leur multiples feux sur la muraille épaisse et confèrent à cet étrange sous sol une curieuse atmosphère. A mi-hauteur l’endroit est flanqué sur son pourtour de moucharabiehs en bois finement ciselés. Les deux asiatiques encadrent L., chacune lui tient la main à la manière des princesses. Le cortège approche du centre de la salle. Ses escarpins frappent le sol en pierre et résonnent contre les murs épais sur lesquels sont accrochés çà et là d’immenses miroirs aux reflets craquelés qui renvoient les reflets ocres des luminaires. Posées dessous, de larges liseuses opulentes aux dossiers en volutes invitent au prélassement. Assez basses avec des pieds en bois vernis, elles sont chacune entièrement recouvertes d’une fourrure. A sa gauche une en peau de zèbre, barrée de noir et blanc en zig-zag, immédiatement à côté une autre en léopard, très élégante avec ses taches noires et brunes, au centre se trouve une chatoyante et rieuse en plume d’autruche qui semble être en perpétuel mouvement, à sa droite une en zibeline dont les reflets laissent supposer un confort soyeux . Et enfin lui faisant face une dernière, à l’aspect grave, recouverte d’un cuir noir brillant et lisse. A côté des liseuses sont posés de petits guéridons aux pieds biscornus qui soutiennent des plateaux recouverts de velours pourpre d’où retombent de délicates pampilles aux reflets mordorés. A proximité des lampadaires se dressent sur des pieds en fer forgé aux curieuses torsades, avec de gros abats jour en métal brossé finements ouvragés d’où émanent des raies étincelantes et confèrent à l’endroit un surplus d’étrangeté. Au pied des colonnes sont posés d’immenses jarres de porcelaine blanches à la forme bedonnante. Malgré cette décoration incongrue, l’endroit est accueillant et elle s’y sent curieusement bien. Elle est guidée par les deux chinoises jusqu’à une sorte de grand couvercle en bois posé au sol. Les deux femmes qui l’escortent reposent délicatement ses bras qui descendent lentement le long de son corps. Shu Mei et sa grande mèche contournent à petits pas rapide le couvercle, on distingue entre les pans soyeux de sa robe rouge, ses longues jambes blanches. Elle s’affaire sur un appareillage accroché à une colonne. Durant ce temps Yan-Lin se positionne derrière elle. Elle s’occupe à lui rassembler les cheveux puis les remontent en un rapide chignon qu’elle noue haut sur sa tête à l’aide d’un ruban de satin rouge. Malgré la dextérité de Yan-Lin, de fines mèches se rebellent et retombent sur sa nuque. Bras ballants, décontenancée, elle ne perd rien du ballet des deux chinoises qui évoluent avec grâce dans ce décors aux allures baroque. Elle se sent gauche et inutile. Shu Mei s’approche à son tour, munie d’un lourd crochet qu’elle fixe sur l’anneau posé au centre du couvercle en bois. Elle le relie à une corde qui provient du plafond. Elle vérifie l’arrimage du couvercle puis, satisfaite, rejoint le pilier où, concentrée elle se met à manœuvrer à deux bras un palan. La longue tresse qui lui barre le dos danse au rythme de ses bras fins qui s’activent sur la corde. Le panneau de bois bouge un court moment sur lui même puis décolle lentement. Il reste suspendu au dessus du sol, Yan-Lin s’en approche et le guide afin de le faire reposer non loin sur le sol en pierre. Elle découvre un large bac d’eau fumante, à la surface duquel flottent des pétales de fleurs odorantes. Shu Mei arrime solidement le cordage et rejoint Yan-Lin qui s’agenouille devant elle et lui ôte avec délicatesse ses escarpins vernis. Le contact de la pierre avec ses pieds nus la fait frissonner. Sans un mot Yan-Lin confie les escarpins à Shu Mei qui se tient à ses côté, dans un mouvement souple elle se redresse et se glisse derrière elle. Yan-Lin l’entoure de ses bras et défait le nœud de la ceinture qui ferme son peignoir. Tous ses mouvements sont d’une telle fluidité qu’elle se rend à peine compte que l’asiatique ouvre les pan de sa petite blouse de satin, la fait glisser autour de ses épaules rondes et lui ôte son petit kimono. Délicatement replié elle le remet à Shu Mei qui trotte aussitôt vers un coffre en bois dans lequel elle fait disparaître ses effets. Instinctivement elle protège pudiquement sa nudité avec ses bras, Yan-Lin se présente devant elle, souriante elle lui tend la main, qu’elle prend de bonne grâce et guidée par la jolie chinoise elle se glisse avec délectation dans la grande baignoire circulaire.« Confortablement installée derrière le panneau de bois, j’apprécie la vision qui s’offre à moi. L’antique fauteuil de velours épouse agréablement mon dos et mes bras trouvent naturellement leur emplacement sur les accoudoirs également gainés de velours. Afin d’être parfaitement à mon aise j’étends les jambes sur le petit repose pieds assorti posé à bonne distance. Je trouve désarmant le mouvement qu’elle a fait pour protéger sa nudité alors qu’il y a peu elle a été si généreuse et si offerte. Elle me surprend, j’aime cela. Sans aucun doute, il s’agit d’une excellente candidate, reste pour elle, à convaincre l’ensemble des membres du conseil. Il sera bien temps d’y songer, pour l’heure je savoure ces instants en la regardant s’étirer dans ce bain spécialement préparé à son attention par mes deux protégées. Le subtil mélange de fleurs de jasmin associé aux huiles essentielles qu’elles lui ont préparé dégage un parfum chatoyant. Il parvient jusqu’à nous, et emplit chacune des alcôves individuelles où les invités observent comme moi la scène derrière le moucharabié. Chaque compartiment a été agencé à la guise des observateurs afin qu’ils puissent jouir confortablement de la vue. Certains sont sur de larges divans, d’autres sur des fauteuils moelleux, je sais un esthète excentrique posé sur une chaise en fer blanc. Leurs souhaits ont été scrupuleusement suivi. D’aucuns ont désiré avoir de la compagnie. Ainsi celui-là qui trouve de chaque côté de son fauteuil une croupe voluptueusement offerte à son attention. Le connaissant je sais que ses mains flatteuses caressent déjà sans retenues les courbes qui lui sont généreusement présentées. Dans le même esprit un vieil aristocrate Italien, amateur de safari, a demandé deux croupes exclusivement africaines. Ce sont, à son goût les seules qui allient la fermeté de la peau à l’exubérance de la chair et qui vaillent, selon lui, la peine de s’aventurer entre leur lobes offerts à son plaisir tactile. Les observatrices ne sont pas en reste. Une dame de la noblesse anglaise a souhaité avoir sous la main deux membres et tendus, prêts l’emploi. Elle a sélectionné un noir et un blanc et les a voulu épais. Elle va tantôt vers sa droite et tantôt vers sa gauche tâter les rigidités pleines prometteuses des adonis qui se tiennent debout silencieux à ses côtés. Une autre, fille d’un haut dignitaire africain a émit le souhait d’avoir en permanence entre ses jambes une langue chargée de la maintenir dans un état de subtile fébrilité. Joueuse elle n’a pas exprimé de préférence sur une langue de femme ou d’homme se laissant le plaisir de la surprise. Une autre encore, amie de la noble anglaise, a souhaité avoir pour compagnie deux hommes et une femme. Les deux mâles lui présentent chacun un cul ferme et musclé au centre desquels pendent de lourdes testicules surmontés de membres qui dardent à chacune de ses caresses. Entre ses cuisses une ravissante brune à longue chevelue frisée se concentre sur sa toison parfaitement épilée. A son signal ce petit monde permute et voilà que la brune est remplacée par l’un des deux mâles qui prend sa place tandis qu’elle se présente à la main experte qui la tâte déjà. D’autres ont des qui me sont inconnus. On trouve également dans les alcôves une petite table recouverte pour certain de fines pâtisseries qu’accompagnent d’autres délicatesses délicieusement sucrées, d’autres encore y cueillent négligemment à l’aide de baguettes en ébène laqué les délices tranchés par le maitre japonais qui officie dans les cuisines du palace, certains croquent à pleine dents des fruits juteux aux saveurs exotiques. Tous derrière la mince paroi de bois masticotent négligemment en observant la scène qui se déroule plus bas. Comme moi ils portent de temps en temps à leur yeux les petites jumelles d’opéra permettent de saisir plus en détail ce bain. Tout ce petit monde hétéroclite s’accorde à trouver le spectacle très agréable. Pour ma part j’ai préféré rester seule et je déguste un excellent martini. J’éprouve un certain plaisir à l’observer allongée ainsi dans ce grand bac taillé dans le sol, à la savoir offerte à la vue de connaisseurs venus de loin pour la voir. La vue plongeante qu’offrent les moucharabiehs permet d’apprécier les courbes magnifique de son corps. Ses longues jambes arrivent presque au bord du bassin. Les pétales de fleur qui flottent à la surface caressent ses tétons qui se dressent hors de l’eau. Elle les regarde voguer et tournoyer avec nonchalance autour de ses boutons roses. Autour de moi les spectateurs sont silencieux pourtant on peut ressentir une certaine tension traverser les parois de bois. Yan-Li et Shu-Mei qui avaient disparues un instant s’approchent à présent du grand bac. Elles ont ôté leur longues robes rouge et ne portent désormais qu’une étoffe de coton fin nouée à la taille. La blancheur . Yan-Li a de petits seins tout ronds et pommés, tandis que Shu-Mei la nature a dépourvue mais arbore fièrement deux tétons dressés

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